D’après un entretien avec Régine Scelles, Psychologue clinicienne et professeur de psychopathologie à l’université de Rouen ; auteure de Liens fraternels et handicap : de l’enfance à l’âge adulte, souffrance et ressources (288 p., Éd. Érès, 25 €), France Lebreton écrit dans La Croix des 28 & 29 mai 2014, Les parents ont parfois tendance à vouloir compenser la fragilité de leur enfant en le chouchoutant davantage. Ce qui n’est pas toujours bon pour lui, ni pour ses frères et sœurs.
Extraits : « Que l’enfant soit... handicapé, son état est un facteur qui intervient dans le fait d’être le plus aimé… Comme si l’enfant handicapé, ayant quelque chose en moins, devait recevoir de l’amour en plus… Les parents d’un enfant handicapé se sentent un peu coupables, alors ils compensent par un surplus d’amour… rappelons que les enfants handicapés sont plus maltraités que les autres… Surprotéger un enfant peut être aliénant pour lui…L’enfant handicapé doit être considéré comme un enfant ayant les mêmes besoins d’être éduqué. Il est avant tout un enfant, pas un handicapé… S’il est bon d’être aimé, être trop aimé n’aide pas à grandir. »
(blog 16)