Le bénévole nouveau est arrivé

 

1)    Le (la) bénévole actuel(le) est irrégulier(ère) : Jeunes ou moins jeunes il (elle) est plus ou moins disponible.

2)    Il (elle) recherche l’efficacité immédiate. Ils (elles) veulent que leur engagement soit vraiment utile et rapidement suivi d’effets. « De nos jours, les gens souhaitent apporter une solution concrète à un problème et non plus vivre un engagement…dont les effets s’observent à long terme ». commente Elisabeth Pascaud, ex-présidente de France-Bénévolat. Une exigence qui rend l’écart entre les discours et les actes très vite insupportable.  

3)    Il (elle) ne court pas après les responsabilités. Le non-renouvellement des dirigeants(e)s reste une difficulté majeure. « Il y a un problème de parcours d’accès aux responsabilités… » pointe Nadia Bellaoui, présidente du Mouvement associatif. Reprendre le flambeau peut en effet sembler effrayant… Mais cette faible appétence pour les fonctions de direction « n’est pas spécifique aux jeunes et rejoint l’envie chez les bénévoles d’aujourd’hui d’une action rapidement efficace ; les postes à responsabilité donnent l’impression d’engloutir du temps et de l’énergie sans effet concret ». confie l’ancienne présidente de France Bénévolat. L'augmentation des contraintes légales participe de cette appréhension.

4)     Le bénévolat des jeunes est en forte augmentation… Leur proportion ne croît pas seulement dans les structures dédiées aux loisirs, aux sports ou à la culture… Entre 1999 et 2011 leur adhésion à des associations œuvrant sur des questions de société, de soutien d’une cause, ou de défense de groupes sociaux et d’intérêts collectifs a été multipliée par trois, selon l’Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire. Une chance pour le monde associatif, à condition qu’il accueille les propositions d’innovation venant de ces jeunes recrues. Extraits de La Vie n° 3615 décembre 2014

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